Spa Ceylan
L’île de Ceylan possède de nombreux rituels naturels de bien-être issus de pratiques holistiques d’une sagesse ancestrale, profondément enracinées dans la culture de l’île. Ces rituels de relaxation royale, de rajeunissement et de guérison ayurvédique étaient pratiqués dans les grands palais de Ceylan. Les pratiques, originaires du sous-continent indien voisin, furent adaptées et développées à Sri Lanka, donnant naissance à des rituels uniques. Ces traditions furent transmises oralement et perpétuées par les guérisseurs villageois à travers les millénaires.
Qu’est-ce que l’Ayurveda ?
L’Ayurveda est un système de médecine traditionnelle hindoue (mentionné dans l’Atharva Veda, le dernier des quatre Vedas de l’hindouisme), fondé sur l’idée d’un équilibre entre les systèmes du corps et utilisant l’alimentation, les traitements à base de plantes et la respiration yogique. Le mot provient du sanskrit où « āyus » signifie vie et « veda » signifie connaissance sacrée.
Origines de l’Ayurveda
Selon la tradition, les connaissances de l’Ayurveda furent données par les dieux aux sages afin d’améliorer la vie humaine. D’après les écrits du médecin indien ancien Susruta, le dieu hindou de la médecine ayurvédique, Dhanvantari – incarnation du seigneur Vishnu – naquit roi de Varanasi et transmit aux médecins les secrets de l’Ayurveda. Les thérapies ayurvédiques ont varié et évolué depuis plus de deux millénaires. Elles reposent généralement sur des préparations complexes à base d’herbes, de minéraux et de métaux. Les anciens textes ayurvédiques enseignaient également des techniques chirurgicales, telles que la rhinoplastie, le retrait des calculs rénaux, les sutures et l’extraction de corps étrangers.
Certains chercheurs affirment que l’Ayurveda trouve son origine à la préhistoire et que certains de ses concepts existaient déjà à l’époque de la civilisation de la vallée de l’Indus, voire avant. Quoi qu’il en soit, l’Ayurveda se développa considérablement durant la période védique, et plus tard, des systèmes non védiques comme le bouddhisme et le jaïnisme élaborèrent leurs propres concepts médicaux, visibles dans les textes classiques ayurvédiques.
Les composantes de l’Ayurveda
Selon l’épopée sanskrite Mahabharata (IVe siècle av. J.-C.), l’Ayurveda comprend huit composantes principales :
- Kāyacikitsā : médecine générale, soins du corps
- Kaumāra-bhṛtya : pédiatrie
- Śalyatantra : techniques chirurgicales et extraction de corps étrangers
- Śālākyatantra : traitement des affections des oreilles, des yeux, du nez, de la bouche, etc. (« ORL »)
- Bhūtavidyā : apaisement des esprits et traitement des personnes affectées par eux
- Agadatantra : toxicologie
- Rasāyanatantra : rajeunissement et toniques pour prolonger la vie, accroître l’intelligence et la force
- Vājīkaraṇatantra : aphrodisiaques et traitements visant à augmenter la vitalité et le plaisir sexuel.
L’Ayurveda au Sri Lanka
La tradition ayurvédique du Sri Lanka est similaire à celle de l’Inde et remonte à plus de 3000 ans. Cependant, elle diffère par son mélange unique de la médecine traditionnelle cinghalaise, des systèmes indiens d’Ayurveda et de Siddha, de la médecine grecque Unani introduite par les Arabes, et du Desheeya Chikitsa, la médecine indigène du Sri Lanka. Bien que de nombreux manuscrits indiens soient utilisés à Sri Lanka, certains textes y sont propres, tels que le Sarartha Sangrahaya du roi Buddhadasa, l’un des médecins les plus influents du IVe siècle apr. J.-C.
Les inscriptions anciennes gravées sur la pierre révèlent que des services médicaux organisés existaient depuis des siècles. En réalité, le Sri Lanka revendique le titre du premier pays au monde à avoir fondé des hôpitaux spécialisés. Selon le Mahavamsa, chronique bouddhiste du VIe siècle apr. J.-C., le roi Pandukabhaya (437 av. J.-C. - 367 av. J.-C.) fit construire des maisons d’accouchement et des hôpitaux ayurvédiques (Sivikasotthi-Sala) dans tout le pays. La colline de Mihintale abrite encore les ruines de ce que l’on croit être le premier hôpital du monde. Ces sites attirent aujourd’hui les touristes, fascinés par ces vestiges qui symbolisent la tradition de soins et de guérison d’autrefois.
En 1980, le gouvernement sri-lankais créa le ministère de la Médecine indigène pour relancer et réglementer l’Ayurveda. L’Institut de Médecine indigène (affilié à l’Université de Colombo) propose des diplômes de licence, de maîtrise et de doctorat en médecine et chirurgie ayurvédiques, ainsi que des programmes similaires en médecine Unani. Dans le système public, on compte actuellement 62 hôpitaux ayurvédiques et 208 dispensaires centraux, qui ont servi environ 3 millions de personnes (soit 11 % de la population du Sri Lanka) en 2010. Au total, le pays compte environ 20 000 praticiens enregistrés.
Spa Ceylon et ses offres
Spa Ceylon a été créé en intégrant les anciennes pratiques ayurvédiques dans le monde moderne. Soutenue par une entreprise familiale de plus de cinquante ans d’expérience dans la fabrication de produits de santé et de beauté ayurvédiques, la marque fut fondée par les frères Shiwantha et Shalin en 2009. En 2015, Spa Ceylon s’était imposée comme « la première marque mondiale de luxe ayurvédique », avec plus de 30 boutiques et spas en Asie du Sud, en Extrême-Orient et en Europe. L’entreprise a réuni et modernisé des formules et rituels secrets qui hydratent, purifient et apaisent le corps, l’esprit et l’âme.
Spa Ceylon propose une combinaison mystique de sagesse ayurvédique, d’ingrédients naturels de qualité et de design contemporain pour offrir le summum du luxe ayurvédique en matière de santé, de bien-être et de détente. Sa gamme de produits de luxe est le fruit de décennies d’expertise de la famille fondatrice, utilisée pour faire découvrir les bienfaits de l’Ayurveda sri-lankais au monde entier.
Aujourd’hui, la gamme comprend des huiles de traitement, des baumes de massage, des huiles de bain, des huiles essentielles, des savons nettoyants et exfoliants, des gels douche, des gommages corporels, des masques, des bains de lait, des lotions, des baumes hydratants, des sprays corporels, des baumes apaisants, des soins pour les pieds et des compresses à base de plantes. Tous sont fabriqués à partir d’ingrédients 100 % naturels, incluant des huiles essentielles biologiques du Sri Lanka, de l’aloe vera fraîche biologique, de l’huile de coco vierge pure, des sels riches en minéraux de l’océan Indien, et surtout les célèbres épices sri-lankaises.
L’entreprise promeut des produits respectueux de l’environnement, soutient les droits humains et s’oppose au travail des enfants et aux tests sur les animaux. Tous les produits sont sans alcool et ne contiennent aucun ingrédient d’origine animale.
